Un médecin du centre hospitalier de Bayonne est soupçonné d'avoir pratiqué l'euthanasie active sur quatre patients âgés et en fin de vie. Abréger les souffrances d'une personne, n'est qu'une solution en fonction de ce que constate les médecins et le personnel soignant. Laisser une atrocité physique et morale supportée par une personne est une forme de non assistance envers un être encore presque en vie.
Après tous les précédents régulièrement activés par des tiers, la loi Léonetti est née avecl'affaire Humbert et plusieurs autres. L'euthanasie active est insuffisante puisqu'elle interdite. Temps que celle-ci n'ira pas jusqu'au bout de la réalité du problème longuement évoqué dans le passé, cette dernière "affaire" sera toujours à la une des médias.
Il faut comprendre les situations difficilement supportables par les médecins et soignants dans les milieux hospitaliers.
Les personnages politiques sont élus démocratiquement pour assumer des responsabilités, même assez lourdes, alors qu'ils cessent d'être des sclérosés intellectuels. Il y a de très bonnes expériences dans les pays voisins, pourquoi ne pas étudier leurs méthodes pour aider les malades français à mourir dans la dignité ?
Un gros coup politique sera nécessaire pour mesurer ce qu'est la vie soutenue à bon escient !
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