Le dimanche 10 mai 2009, des descendants d'esclaves s'étaient réunis à Paris. Leurs ancêtres ont vécu les cales de bateaux transporteurs de nègres. Nantes, Bordeaux, La Rochelle et Le Havre étaient les lieux où la marchandise humaine noire faisait prospérer les grosses fortunes d'un grand nombre d'armateurs féroces sur les gens de couleurs. Mais, le Havre, où en est-il ? Ok pour la mémoire des Africains et, pour la traite des Antilles le Maire ne semble pas convaincu de faire comme son ami de l'U.M.P à Bordeaux. Est-il complexé ? Mais aussi, Jules Masurier, armateur havrais, à fait sa fortune avec l'esclavage, via Le Havre, porte son nom sur une rue et, cela dans le carré de la ville basse classée par l'UNESCO. Cet odieux personnage, aussi Maire du Havre et Président de la chambre de commerce, avait incendié son bateau. Heureusement la compagnie d'assurance avait remarqué son hypocrisie et fut condamné par la justice. De plus, selon un historien , il aurait eu près de 50 morts dans les cales de son navire entrant pour la dernière fois au port du Havre. Un responsable de l'UNESCO avait questionné le premier magistrat du Havre. Il paraît que ce fut un dialogue de sourd et le label prestigieux fut accordé pour être ville classé au patrimoine mondial de l'humanité. Bravo pour cette reconnaissance. Aujourd'hui, le nom de Jules Masurier est toujours porté sur une rue de la reconstruction des années 1950.
D'une part, le Maire du Havre doit suivre l'exemple du bordelais Alain Jupé. D'autre part, il pourrait appeler la rue incriminée "rue de l'UNESCO". Le nombre des négriers havrais est assez important. S'il on ajoutait les Antilles à l'Afrique, il y aurait de quoi justifier les horreurs du passé.
C'est ça la mémoire. Rien ne doit être oublié !
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