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L'UNESCO déclare "Le Havre, patrimoine de l'humanité" :
Voilà un label prestigieux décerné par L'UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture) en 2005. Sans aucun doute le tourisme économique va céder à la curiosité de l'architecture béton, pierres de taille d'après guerre dont la reconstruction à été élaborée par Auguste Perret, architecte français, de grande renommée.
Toute cette aventure municipale très positive pour l'image internationale ne manque pas de panache pour la ville du Havre.
Encore une fois les personnes à mobilité réduite sont directement exclues de ce site culturel.
Auguste Perret n'avait pas pensé à l'intégration des personnes à mobilité réduite. Presque tous les immeubles concernés sont inaccessibles aux personnes en situation de handicap physique.
La ville du Havre a même aménagé un appartement témoin reconstituant l'art moderne des années 1950-1960. Seulement, il n'est pas accessible aux personnes à mobilité réduite. La municipalité du Havre aggrave ainsi l'exclusion d'une catégorie de ses citoyens et des touristes du monde entier. La loi du 11 février 2005 doit-elle protéger le bon et le moins bon de ces hautes décisions ?
Un patrimoine à vocation culturelle, n'est pas étudié pour la protection des personnes exclues trop souvent de la société. L'intérêt économique est placé au dessus de l'égalité des chances de tous les individus.
La responsabilité peu réactive des associations pèse lourdement sur leurs épaules.
Vont-elles avoir le souci d'y penser et calculer les décisions sur le droit culturel à tous ?
Reste à le prouver !
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