mercredi 4 mai 2011

HANDICAP & POLITIQUE : Loi du 11 février 2005

Après les sabordages de la loi d'orientation de juin 75, il était nécessaire de refondre celle-ci et reconstruire une autre entièrement neuve avec des fondations moins fragiles et plus respectables.


Ce 11 février 2005 est née une loi ambitieuse pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Plus d'avantages que la précédente et réputée allégée avec un regroupement administratif par la création des Maisons Départementales des Personnes Handicapées.


Droits aux services de santé, à l'éducation, à la formation et l'intégration professionnelle, à la culture, aux transports, aux logements, à l'accessibilité architecturale et urbaine, mais aussi à la participation de la vie économique et sociale par le soutien de moyens financiers pour assurer une réelle situation en milieu ordinaire de vie.


En cette période, les bons conseils tombent régulièrement. Quant aux applications, c'est autre chose. La lourdeur administrative tellement dense qu'il faut au minimum six mois pour l'aboutissement d'un dossier au sein des maisons départementales. Ces milieux "papivores" nous présentent généralement un toit de paperasses. De plus, les Conseils Généraux, payeurs après les décisions des commissions des M.D.P.H. boudent sur les dépensent budgétaires trop fortes. Ils estiment que l'Etat ne fait pas suffisamment d'efforts. Les Présidents des C. G. rabotent, au mépris des décisions des M.D.P.H., les prestations facilitant le maintien à domicile, par exemple !. Un contrôle sévère est lancé quant à l'utilisation des prestations. Aujourd'hui, les personnes handicapées supportent un assistanat administratif et des finances avec, en sorte, un oeil fixé par une "police départementale".


L'insertion professionnelle, avec un quota de 6 %, ne marche pas aussi bien que la loi le préconise. Certains employeurs préfèrent payer l'amende annuelle et laisser les travailleurs handicapés au "cagibi" du Pôle Emploi.


L'accessibilité architecturale et urbaine, premier pôle d'intérêt pour insérer les personnes handicapées dans notre société composée de membres assez égoïstes sur les espaces de tous bords. Même des élus des deux hautes assemblées souhaitent obtenir des dérogations pour éviter la date butoir concernant l'année 2015 où l'accessibilité en fonction de la loi, où tous les lieux publics et privés recevant du public, doivent être accessibles aux citoyens ayant soif de vivre comme chacun.


Aujourd'hui, une crainte s'installe à cause du risque des reports malhonnêtes, par des abus de pouvoirs intempestifs, en pensant faire des économies au profit des contribuables. La France, cinquième puissance économique mondiale joue la force tranquille.


Les personnes handicapées devront se battent pour s'exiler d'une ghettoïsation toujours vivante.....

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