mardi 31 mai 2011

NUCLEAIRE : Allemagne, non !


La chancelière allemande a annoncé la fin du nucléaire pour 2022. Voilà une décision sage pour assurer une sécurité de sa nation. Après les plus graves accidents des U.S.A., de l'Ukraine, et aujourd'hui, le Japon, la peur recouvre le monde entier. L'Allemagne veut se protéger d'une énergie réputée la plus dangereuse sur notre planète. Sortir du nucléaire serait, à long terme, une idée préconçue et bénéfique dans chaque domaine nécessaire à la survie de l'homme.....

En France, pays des "boudeurs" financiers, le nucléaire sera encore pérennisé pendant plusieurs décennies. Il faudra bien un jour, accepter de se faire griller la "tronche" ou rejeter les risques majeurs. Les énergies renouvelables très variées et si nombreuses, du Nord au Sud et de l'Ouest à l'Est, sont volontairement sous exploitées pour ne pas piétiner les grands espaces des lobbies français.

Hier, les écologistes européens étaient considérés à la limite des marginaux politiciens, aujourd'hui, tous les individus des espaces politiques se disent écologistes en la matière. Bravo la politique !. C'est tout de même utile si on sort du mode de pacotille....................

l'Allemagne a donné une leçon de courage. Seront-nous capable demain de sortir du nucléaire ?

lundi 23 mai 2011

LE HAVRE SPORTS : H.A.C. football

La saison du H.A.C. L.2 touche à sa fin sur un constat d'échec énorme. Après, il y a quelques semaines, avoir surplombé le podium jusqu'à la deuxième place et assez proche du leader, aujourd'hui, nos havrais se retrouvent en dessous de la moitié du tableau. Chaque année c'est la même "comédie" ! Je comprends la colère des supporters, des dirigeants et des éducateurs sportifs. J'ai l'impression que dans l'équipe certains "hacmens" ressemblent à des castors, "ils ont de bons outils dans les mains, mais rien dans leurs têtes pour en faire de bons usages" !.

Maintenant, une question se pose : est-ce que les joueurs du HAC-football souhaitaient courir sur les pelouses de la L.1 ?.

Les élus de la municipalité et de la codah ont largement misé pour la construction d'un grand stade moderne. Leurs efforts ne sont pas récompensés ! Le futur domaine prévu pour une équipe de grand niveau sera inauguré, dans quelques mois, avec la petite équipe de L.2. Ce moment aura un manque de sympathie pour l'ensemble des contribuables.

Pour la prochaine saison, le Président Louvel devra purger cette équipe sclérosée dans le jeu, et ainsi, trouver des sponsors plus généreux, sinon, ce sera la douche glacée !!!!!!

dimanche 22 mai 2011

ASH : n° 2710 du 20 mai 2011



(cliquez sur l image pour un agrandissement)

jeudi 19 mai 2011

LE HAVRE : Traite négrière


Le port du Havre, haut lieu du transit pour le commerce par l'esclavage, a été commémoré pour la traire négrière avec des personnalités locales. Il est bien de retracer un passé colonial avec la jeunesse étudiante mais ne faudrait-il pas effacer les dernières traces des noms de rues représentant des personnages plutôt criminels ?. Même le Maire devrait se préoccuper de la vraie histoire maritime du Havre de Grace. Les enseignants n'ont pas le droit de "griller" un seul morceau de la triste histoire havraise..... Les élèves, de la génération actuelle, doivent connaître de A à Z, l'histoire des hommes ayant fait fortune par une sorte"d'importation" de chaire humaine.

L'exemple le plus flagrant : Une plaque de rue porte le nom de Jules Masurier, ancien Maire du Havre et Président de la Chambre de Commerce, était un grand importateur de noirs venant d'Haïti et d'ailleurs, selon un historien havrais, il y avait 50 hommes morts dans les cales de son dernier voyage vers notre port. Afin d'espérer de toucher de l'argent par sa compagnie d'assurance, il avait incendié volontairement son bateau à La Havane. La supercherie découverte, il s'est retrouvé devant les assises de Rouen.

Le nom de Jules Masurier est porté sur une rue du carré classé par l'UNESCO "patrimoine de l'humanité".

La bêtise est elle humaine.... ou pas ?

mardi 17 mai 2011

LE HAVRE : Piscine des Docks


Jean Nouvel a dû se tromper d'affectation quant à la construction de la "piscine des docks" ! Non seulement les mosaïques quittent régulièrement la pose destinée en premier chef, mais aujourd'hui, des algues envahissent le bassin olympique !

En Bretagne, les algues sont récoltées, en bord de mer, pendant les marées basses. Elles sont utilisées pour la fabrication des cosmétiques et crèmes de certains desserts, voire, séchées pour les utilisations en salle de bains.

Mesdames et mesdemoiselles, allez faire une cure d'algues vertes à la piscine des docks du Havre. Vous serez probablement d'une élégance "top modèle". Le coût est le prix d'une entrée de baignades classiques. Reste à savoir si la méthode est plus efficace qu'un bain de Jouvence !.

Qui pouvais, aujourd'hui, imaginer une sorte de miracle en la piscine havraise ? Les futures miss devrons faire un stage au Havre avant un éventuel concours de beauté !.

Le Havre "Patrimoine de l'humanité", c'est visible, n'est-ce pas...

lundi 16 mai 2011

MUSIQUE : Bob MARLEY

Il y a plus de trois décennies, Bob Marley nous quittais malgré son jeune âge. Né en 1945 en Jamaïque et mort en 1981 à Miami aux U.S.A. Ce chanteur était un auteur-compositeur-interprète de reggae sur l'ile de la Jamaïque et grâce à son talent, celle ci est devenue un lieu mythique dans le monde entier. Il avait vendu plus de 200 millions de disques sur toute la planète. S'il est mort, sa musique est toujours vivante. Il avait longuement bercé ma jeunesse pendant les années 60/70/80. Le reggae était si agréable à entendre qu'il faisait tomber l'ennui, le stress et aidait à retrouver l'équilibre du corps humain. Tant de thérapeutiques naturelles pour apprécier une vie meilleure.


Se dorer au soleil sur une plage avec du Bob Marley dans les oreilles, n'est-ce pas profiter de l'amour d'une musique née sous les cocotiers ?
















mercredi 11 mai 2011

HANDICAP & SOCIETE : Téléthon

Depuis 25 années, téléthon, la plus grande manifestation annuelle, se déroule sur plusieurs heures avec des activités de toutes sortes. Le sport, la culture, les ventes diverses, etc... sont les actes majeurs afin de trouver des fonds pour soutenir financèrement la recherche médicale. Et ça marche pleinement dans les villes et villages. La générosité des participants exigent des chercheurs à travailler sans relâche avec des résultats irréprochables. Un jour le bonheur de tous sera une réalité.

Téléthon, c'est la seule volonté de mon ami Bernard Barataud alors président de l'Union des Myopathes de France dont j'étais son second représentant départemental où j'avais, en 1976, fondé l'Union des Myopathes de Seine-Maritime. Les plus heureux de cette création étaient bien sur Bernard Barataud et Jean Demos médecin-précurseur de la recherche médicale abandonée après les travaux de Duchesne de Boulogne. Mais Bernard Barataud ne supportait pas qu'il y est deux associations qui passaient leur temps à se tirer à boulet rouge, l'une, contre l'autre. Cette deuxième s'appelait Association Française contre les Myopathies née d'un milieu assez bourgeois.


Un bon jour, avec la seule volonté de Bernard Barataud, l'heureuse naissance de la fusion était arrivée. Ce fut les dissolutions de l'U.M.F. et de l'A.F.M. Avait pris place, l'Association des Myopathe de France. Bernard Barataud devenait le premier président.


Le premier téléthon, avec la complicité de Jerris Lewis, animateur de la manifestation américaine, en 1986, la France entrait dans le bal. C'était une réussite inimaginable qui n'a cessé d'évoluer au fil des ans. Il faut noter que sans le mariage des anciens mouvements, téléthon n'aurait probablement jamais existé !. Aujourd'hui, grâce à la recherche médicale, chacun peut croire à une éventuelle survie.... Mais c'est ainsi que le mouvement redevenait A.F.M. pourquoi ? bonne question !...



Depuis lors, Nicolas Sarkory à remis la Légion d'honneur à Bernard Barataud et la recherche médicale ne cesse de s'élargir, avec succès, dans toute la France et chez nos voisins européens.

vendredi 6 mai 2011

HANDICAP & SOCIETE : Année internationale



1981, année internationale des personnes handicapées déclarée par l'O.N.U. (Organisation des Nations Unies).


C'était une année fascinante. Tous, ou presque, les domaines de l'éducation, de la culture, des services publics, voire, privés étaient sur le pont pendant les douze mois de la période où l'intégration des personnes handicapées, au sein d'une société dure à approcher, étaient quotidiennement à l'ordre du jour. En particulier, la Chambre de Commerce et d'Industrie conjointement avec la Mairie s'étaient donnés les moyens pour les appuis logistiques et financiers de la plus grande organisation durant une année. Les grands locaux de la C.C.I. étaient aussi à disposition des associations pour les débats, expositions où une grande rencontre avait lieu avec un groupe de personnes handicapées, de nationalité irlandaise, évoquant le mode d'intégration dans la petite île du trèfle. Bien entendu les discussions les plus virulentes étaient en place. C'était tant mieux puisque la dynamique des moments prouvait la dureté des "brochettes administratives" au goût bien français. Il est impossible de citer la liste très longue des interlocuteurs mais tous les ingrédients n'ont pas manqué.

1981 à été une année exemplaire pour sensibiliser les jeunes et moins jeunes. Restons sur ce modèle pour obtenir une vie plus juste. 10 décembre 1948 : DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L'HOMME


Article 1 er

Les êtres humains naissent égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

mercredi 4 mai 2011

HANDICAP & POLITIQUE : Loi du 11 février 2005

Après les sabordages de la loi d'orientation de juin 75, il était nécessaire de refondre celle-ci et reconstruire une autre entièrement neuve avec des fondations moins fragiles et plus respectables.


Ce 11 février 2005 est née une loi ambitieuse pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Plus d'avantages que la précédente et réputée allégée avec un regroupement administratif par la création des Maisons Départementales des Personnes Handicapées.


Droits aux services de santé, à l'éducation, à la formation et l'intégration professionnelle, à la culture, aux transports, aux logements, à l'accessibilité architecturale et urbaine, mais aussi à la participation de la vie économique et sociale par le soutien de moyens financiers pour assurer une réelle situation en milieu ordinaire de vie.


En cette période, les bons conseils tombent régulièrement. Quant aux applications, c'est autre chose. La lourdeur administrative tellement dense qu'il faut au minimum six mois pour l'aboutissement d'un dossier au sein des maisons départementales. Ces milieux "papivores" nous présentent généralement un toit de paperasses. De plus, les Conseils Généraux, payeurs après les décisions des commissions des M.D.P.H. boudent sur les dépensent budgétaires trop fortes. Ils estiment que l'Etat ne fait pas suffisamment d'efforts. Les Présidents des C. G. rabotent, au mépris des décisions des M.D.P.H., les prestations facilitant le maintien à domicile, par exemple !. Un contrôle sévère est lancé quant à l'utilisation des prestations. Aujourd'hui, les personnes handicapées supportent un assistanat administratif et des finances avec, en sorte, un oeil fixé par une "police départementale".


L'insertion professionnelle, avec un quota de 6 %, ne marche pas aussi bien que la loi le préconise. Certains employeurs préfèrent payer l'amende annuelle et laisser les travailleurs handicapés au "cagibi" du Pôle Emploi.


L'accessibilité architecturale et urbaine, premier pôle d'intérêt pour insérer les personnes handicapées dans notre société composée de membres assez égoïstes sur les espaces de tous bords. Même des élus des deux hautes assemblées souhaitent obtenir des dérogations pour éviter la date butoir concernant l'année 2015 où l'accessibilité en fonction de la loi, où tous les lieux publics et privés recevant du public, doivent être accessibles aux citoyens ayant soif de vivre comme chacun.


Aujourd'hui, une crainte s'installe à cause du risque des reports malhonnêtes, par des abus de pouvoirs intempestifs, en pensant faire des économies au profit des contribuables. La France, cinquième puissance économique mondiale joue la force tranquille.


Les personnes handicapées devront se battent pour s'exiler d'une ghettoïsation toujours vivante.....

mardi 3 mai 2011

HANDICAP ET POLITIQUE : Juin 1975; Loi d'orientation en faveur des personnes handicapées

Enfin, une grande loi était née pour favoriser une meilleure vie en faveur des personnes handicapées. Celle-ci était réputée généreuse. Elle fut promulguée pour une approche vers une intégration des personnes handicapées en milieu ordinaire de vie. Tout était traité, ou presque, accessibilité architecturale et urbaine, la formation et l'insertion professionnelle, le droit aux services de santé, l'éducation et, les supports financiers nécessaires la vie de chaque jours. Auparavant, jamais les personnes handicapées n'avaient espéré autant d'avantages pour assumer leurs train de vie plus agréable.




Quant l'application des nombreux décrets, arrêtés, circulaires, c'était si laborieux que le poisson était, à priori, noyé dans l'eau. Les exécutifs des communes et des départements ont été souvent incapables, ou volontairement, de respecter les droits des sujets en attente d'une vie plus saine. Ce qui était plus grave, les maires, avec un mandat de député, voire, sénateurs, malgré leurs votes favorables aux assemblées, se sont très souvent comportés en "violeurs de lois".






Valery Giscard d'Estaing et son secrétaire d'Etat, Michel Lenoir, fiers de cette avancée, n'avaient plus qu'à sauver ce qu'il était encore potable dans les faits. Les opposants et les financiers de cette politique étaient souvent absents.






Les personnes handicapées attendent depuis trente ans