dimanche 26 février 2012

PETROPLUS Une fausse survie


L'usine Pétroplus serait sauvée, oui, mais pour six mois, selon le locataire de l'Elizée. Comme chaque candidat à la présidentielle, il est venu faire son inventaire à l'usine du Petit-Couronne. Il a apporté 20.000 euros de l'Etat. Le reste, 30.000 du privé. Ca va relancer la raffinerie pour six mois. Et après, aucune garantie pour pérenniser le raffinage.

Même si Shell se lance pour la remise en marche du géant du pétrole a raison de 100.000 barils brut par jour, je me demande quel financier osera s'engager sur un site situé proche du coeur de Rouen, classé Séveso 2, c'est à dire, peut-être une bombe à retardement.

Le candidat élizéen se rapproche de la méthode employée sur ArcelorMittal. Voyez le triste résultat !

Afin d'espérer une éventuelle survie, dans six mois, ou plus, les 550 employés du groupe Pétroplus auront toujours une porte ouverte au Pôle Emploi.

Dans six mois, Pétroplus pourait s'appeler "PETROMORT"

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