Dans un hôpital parisien, un enfant de trois ans est décédé, victime d'une erreur de médicament. Avant tout, nous devons comprendre la terrible douleur supportée par les parents ayant perdu, dans des circonstances dramatiques, un être cher.
L'infirmière a reconnu qu'elle s'est trompée dans le traitement prescrit pour l'enfant. Cela prouve que dans les hôpitaux, les personnels soignant sont constamment en situation de productivité intense. Il y a des risques de dysfonctionnement à chaque instant. Les préparateurs en pharmacie et les infirmières manipulent des substances dangereuses. L'automédication nécessite un contrôle stricte. Les personnels soignant, en situation de galère professionnelle, assument leurs tâches avec le stress. Cette phase, ne mérite pas une médiatisation de la ministre de la santé avec des propos curieux et un oeil critique sur l'infirmière en cause et, où elle s'est placée en dehors de ses responsabilités d'Etat.
Je suis tout à fait d'accord avec les représentants des services de santé pour demander la démission pure et simple de madame Bachelot. Elle avait aussi les moyens de faire pression sur les justiciers pour éviter une garde à vue abusive de l'infirmière.
Comme les parents de l'enfant, l'infirmière sera traumatisée à vie et si culpabilisée qu'elle aura probablement plus la force de continuer son métier auprès des malades hospitalisés.
N.B : En fonction du déroulement de cet incident, je pense donner suite à ce dossier.
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