lundi 3 mars 2014

ACCESSIBILITE URBAINE & ARCHITECTURALE : Il faut attendre...

 Le 30 juin 1975, une loi d'orientation en faveur des personnes handicapées était née. Ensuite, la loi du 11 février 2005, devait rendre obligatoire l'accès des lieux publics et privés recevant du public pour 2015. Cette dernière avait du succès. Dans toutes les villes, voire, les petits villages, des efforts significatifs devenaient des réalités constantes.

Les premières lois en faveur des personnes handicapées fut celles du député Denis Cordonnier en 1946 et 1949 qui prévoyait un minimum financier pour vivre. Ce médecin ne supportait plus de voir les malades incurables à la charge des familles jusqu'à la fin de leur vie et/ou grouiller dans les hospices civiles. Mais l'accessibilité n'était pas encore entrée   dans les moeurs.

Longtemps après ce fut la loi d'orientation de juin 1975. Si généreuse qu'elle était, elle fut totalement "sabotée" par les maires et les présidents des Conseils Généraux. L'accessibilité  ne semblait pas être une priorité malgré les obligations.

Et la loi du 11 février 2005 concernant l'égalité des droits du citoyen,  qu'en est-elle ?

Aujourd'hui, Marie Arlette Carlotti, Ministre des personnes en situation de handicap, a apporté de nouveaux délais allant 3 à 9 ans pour adapter les lieux publics.

Je suis fou furieux de cette reculade ! Comment un gouvernement, réputé socialisant, peut décider une modification de loi devenant anti-sociale ?

Pourtant,  l'accessibilité urbaine et architecturale, est reconnue être le premier pôle d'intérêt pour garantir l'intégration des personnes, en situation de handicap, vers le milieu ordinaire de vie. Selon certains sondages, 25 %  de la population est concernée. Avec le vieillissement des personnes ce chiffre va être revu à la hausse !

Nos députés du Havre, Catherine Troallic et Edouard Philippe devraient réagir avec rigueur pour demander un droit de veto auprès du Président de la République. 

L'ACCESSIBILITE NE SE DISCUTE PAS !!! C'EST UN DROIT FONDAMENTAL !!!

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