Le projet d'Antoine Rufenacht de faire édifier une tour pharaonique, avec l'architecte de renom Jean Nouvel, fait grimacer de nombreux citoyens havrais et autres. La presse havraise du 7 février a largement relaté le bien ou le mal fondé d'un tel édifice à proximité du port. Appelé ODYSSEY 21, le coût à déjà triplé depuis le début du projet. Il faut comprendre les craintes des contribuables. Je ne suis pas contre les grands aménagements visant à l'aspect économique d'une ville mais, il ne faut surtout pas gréver les impôts locaux. D'ailleurs, si c'était le cas, la municipalité en place pourrait faire demi tour aux prochaines élections municipales. Je pense que lorsqu'une ville vit sans la manière d'évoluer à bon escient, elle végète sur elle-même. Est-ce que tous les acteurs financiers, voire, le mécénat seront présents pour envelopper la facture ? Pour d'autres motifs, le projet de la "Digue à Donfu" est, aujourd'hui, dans les cartons. Elle pouvait aussi participer au développement touristique et économique de la Porte Océane. Le maire ne semblait pas adorer l'idée. Il y a le classement de l'architecture Perret par l''Unesco mais n'apportera pas éternellement du tourisme seul marque de reconnaissance régulière. Le tourisme à la réputation d'aimer les vieilles pierres mais se lasse facilement du béton. Mais que faire pour rendre plus attractive une cité balnéaire ? Pour l'instant, les transformations ressemblent plutôt à des affaires courantes. S'il y avait de l'argent à flot pour embellir la ville, tout serait facile à effacer l'aspect stalinien désigné ainsi par Antoine Rufenacht lorsqu'il était dans l'opposition de la municipalité communiste.
lundi 8 février 2010
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