La crise économique aura, encore en 2009, des effets dévastateurs. C'est déjà ce qui est arrivé en l'année 2008 avec plus de deux millions de chômeurs. Ce n'est pas la fin....
On n'invente pas des emplois avec des décisions politiques assassines. La fonction publique est la première sauvegarde dans ce domaine. Il n'y a pas de délocalisations massives dans ce secteur, comme dans celui du privé, pour satisfaire l'actionnariat.
Le Président a parlé de renforcer les hôpitaux. C'est tout à fait l'exemple d'une hypocrisie parfaite. Il reconnaît le dévouement des personnels hospitaliers en chargent des malades et, en même temps, il accorde la suppression, à grande échelle, des postes sur les plateaux techniques, médicaux et autres. Mais aussi, il devra faire le bilan sur les incidents des points d'accueils d'urgences dans les hôpitaux. Les mauvaises séries récentes devraient l'inquiéter.
Il parle de protéger ceux qui ont des besoins. Il devra faire du terrain et constater la misère humaine chez les personnes handicapées et âgées en milieu ordinaire de vie, mais aussi, dans l'ensemble de la population.
La réforme de l'Education Nationale suspendue ne pourra refaire surface. Le jour où la jeunesse estudiantine sera écoutée, la réforme pourra naître.
Le Président demande à ses compatriotes de faire des efforts. Le jour où la "planche à billets" fonctionnera autant pour les plus pauvres à égalité des plus riches, il sera le champion des bonnes réformes.
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