Le 26/12/2008 j'avais inséré un article s'intitulant "infirmière en danger". Depuis lors, j'ai lu dans la presse du 12 janvier dernier que les erreurs médicales feraient 10 000 morts chaque année. Ce chiffre émane d'un médecin secrétaire nationale de l'U.M.P. Madame Bachelot et Monsieur Sarkozy devraient réfléchir sur les estimations de leur ami politique Philippe Juvin. Suite à une erreur de produit injecté sur un enfant de trois ans, décédé peu après, une infirmière est aux mains de la justice. Elle semble victime d'un dysfonctionnement assez courant dans la majorité des hôpitaux. Après l'incident malencontreux menant à la mort d'un petit patient, les médias se sont déchaînés positivement. On en sait beaucoup plus sur les risques d'être hospitalisé pour guérir alors que l'on peut mourir. Comment 77 % des malades ont confiance aux hôpitaux. Philippe Jouvin dit que 10 000 morts évitables par an à l'hôpital c'est plus que les décès dus aux accidents de la route. Il préconise une enquête après chaque décès. Comme dans l'aéronautique, on pourra metre en place des mesures correctrices après une analyse systématique du risque. Quand un député U.M.P. tire la sonnette d'alarme cela prouve que ces compétences de médecin sont plus saines que celles de sa Ministre de la santé.
Le Président reconnaît le dévouement des personnels soignants mais, en même temps, appauvrit le fonctionnement des milieux hospitaliers en supprimant des postes de travail. Il emploi une mauvaise pommade pour apporter une bonne thérapeutique envers le fonctionnement des hôpitaux. Connaissant ce domaine, le matin, aux heures de grands soins, les infirmières s'agitent comme des marathoniennes médicales. Je me demande à quel moment elles peuvent récupérer leur souffle.
Claude Evin, ancien Ministre de la Santé et Président de la Fédération hospitalière de France, est certain que les budgets sont insuffisants. Il manque 600 à 700 millions d'euros chaque année. Le nombre d'habitant croissant avec plus de naissance et l'allongement de la vie (3 mois de plus par an d'espérance de vie), ce n'est pas avec le manque de moyens donné aux hôpitaux que l'on peut mettre en évidence les techniques modernes et constamment évolutives.
Le gouvernement actuel, assassine en personnel, les lieux de soins et, de ce fait, fait 10 000 morts par an. Il y a aussi le mélange du privé dans le public. Est-ce que certains intervenants vont élargir la médecines à deux vitesses au détriment de ceux qui en ont le plus besoin ?
Une révolte sociale pourra t-elle anéantir cette "peste" difficilement guérissable ?