dimanche 25 janvier 2009

HOPITAUX : Groupe Hospitalier du Havre.


Décidément le G.H.H. n'a pas la côte avec le palmarès de la santé. Après avoir été classé dernier sur l'évaluation de la qualité des soins dans les villes de plus de 100 000 habitants, aujourd'hui, la presse locale du 23 janvier dernier révèle les résultats publiés par le Magazine L'Express.
Le G.H.H. classé 126 ème est qualifié de moyen (C). Il s'agirait surtout des maladies nosocomiales parmi les erreurs médicales (peut-être 700 000 en France) dommage qu'il n'y est pas eu de chiffre concernant la réalité locale.
Si on continue de réduire le nombre des personnels qualifiés pour assurer les soins nécessaires rien ne s'améliorera. Le corps médical connaît les raisons du développement des maladies nosocomiales ajusté sur le niveau des accidents médicaux. Lorsque que la racine du mal est connue, cela prouve que le risque de transmettre ces infections contractées, lors d'un séjour à l'hôpital, à cause d'un problème d'hygiène, pourraient être proche du taux zéro.
Le président du G.H.H. devrait s'inquiéter de cette regrettable situation. Il semble, malgré les difficultés, trouver un budget considérable pour construire la non indispensable Tour Nouvel. Pourquoi il ne pourrait pas en faire autant pour améliorer humainement les services de soins aux G.H.H. ?

mercredi 21 janvier 2009

HOPITAUX français meurtriers ........


Le 26/12/2008 j'avais inséré un article s'intitulant "infirmière en danger". Depuis lors, j'ai lu dans la presse du 12 janvier dernier que les erreurs médicales feraient 10 000 morts chaque année. Ce chiffre émane d'un médecin secrétaire nationale de l'U.M.P. Madame Bachelot et Monsieur Sarkozy devraient réfléchir sur les estimations de leur ami politique Philippe Juvin. Suite à une erreur de produit injecté sur un enfant de trois ans, décédé peu après, une infirmière est aux mains de la justice. Elle semble victime d'un dysfonctionnement assez courant dans la majorité des hôpitaux. Après l'incident malencontreux menant à la mort d'un petit patient, les médias se sont déchaînés positivement. On en sait beaucoup plus sur les risques d'être hospitalisé pour guérir alors que l'on peut mourir. Comment 77 % des malades ont confiance aux hôpitaux. Philippe Jouvin dit que 10 000 morts évitables par an à l'hôpital c'est plus que les décès dus aux accidents de la route. Il préconise une enquête après chaque décès. Comme dans l'aéronautique, on pourra metre en place des mesures correctrices après une analyse systématique du risque. Quand un député U.M.P. tire la sonnette d'alarme cela prouve que ces compétences de médecin sont plus saines que celles de sa Ministre de la santé.
Le Président reconnaît le dévouement des personnels soignants mais, en même temps, appauvrit le fonctionnement des milieux hospitaliers en supprimant des postes de travail. Il emploi une mauvaise pommade pour apporter une bonne thérapeutique envers le fonctionnement des hôpitaux. Connaissant ce domaine, le matin, aux heures de grands soins, les infirmières s'agitent comme des marathoniennes médicales. Je me demande à quel moment elles peuvent récupérer leur souffle.
Claude Evin, ancien Ministre de la Santé et Président de la Fédération hospitalière de France, est certain que les budgets sont insuffisants. Il manque 600 à 700 millions d'euros chaque année. Le nombre d'habitant croissant avec plus de naissance et l'allongement de la vie (3 mois de plus par an d'espérance de vie), ce n'est pas avec le manque de moyens donné aux hôpitaux que l'on peut mettre en évidence les techniques modernes et constamment évolutives.
Le gouvernement actuel, assassine en personnel, les lieux de soins et, de ce fait, fait 10 000 morts par an. Il y a aussi le mélange du privé dans le public. Est-ce que certains intervenants vont élargir la médecines à deux vitesses au détriment de ceux qui en ont le plus besoin ?
Une révolte sociale pourra t-elle anéantir cette "peste" difficilement guérissable ?

jeudi 15 janvier 2009

HANDICAP et pub.


La vedette du huitième jour se retrouve, aujourd'hui, sur le petit écran pour assurer une publicité au profit d'un opérateur de téléphonie mobile. Pascal Duquenne avait, en 1996, emporté au festival de Cannes, avec Daniel Auteuil, le prix d'interprétation masculine pour leurs prestations dans le "8ème jour" de Jaco Van Dormael. Maintenant dans notre société, intégrer une personne handicapée dans le 7ème art c'est un exploit. La récompense à Cannes était méritée. C'est ce que j'appelle de l'intégration en milieu ordinaire de vie.

Fallait-il pour autant exploiter Pascal Duquenne pour une publicité commerciale en faveur d'un opérateur mobile ? Avec un handicap associé, le regard des autres est constant comme si l'on regardait un phénomène rare. Profiter d'une personne assurément vulnérable pour vanter un appareil qui, à cet effet, peut rapporter gros et être ainsi considéré comme un délit envers une personne fragilisée par la maladie. Mais enfin, qui est derrière cette machination à faire du "fric" ? Les effets pervers pourraient retomber sur Pascal Duquenne. Le bonheur qu'il a récolté a Cannes pourrait s'anéantir à petit feu. Le proverbe "l'argent ne fait pas le bonheur" sera demain peut-être justifié. Pour gagner de l'argent, on peut faire n'importe quoi. Un artiste n'est pas forcément un publicitaire. Arrêtons d'exploiter l'homme par l'homme ! Les auteurs de cette affreuse séquence pourraient, à terme, s'en mordre les doigts !

vendredi 2 janvier 2009

VOEUX du Président de la République


La crise économique aura, encore en 2009, des effets dévastateurs. C'est déjà ce qui est arrivé en l'année 2008 avec plus de deux millions de chômeurs. Ce n'est pas la fin....

On n'invente pas des emplois avec des décisions politiques assassines. La fonction publique est la première sauvegarde dans ce domaine. Il n'y a pas de délocalisations massives dans ce secteur, comme dans celui du privé, pour satisfaire l'actionnariat.

Le Président a parlé de renforcer les hôpitaux. C'est tout à fait l'exemple d'une hypocrisie parfaite. Il reconnaît le dévouement des personnels hospitaliers en chargent des malades et, en même temps, il accorde la suppression, à grande échelle, des postes sur les plateaux techniques, médicaux et autres. Mais aussi, il devra faire le bilan sur les incidents des points d'accueils d'urgences dans les hôpitaux. Les mauvaises séries récentes devraient l'inquiéter.

Il parle de protéger ceux qui ont des besoins. Il devra faire du terrain et constater la misère humaine chez les personnes handicapées et âgées en milieu ordinaire de vie, mais aussi, dans l'ensemble de la population.

La réforme de l'Education Nationale suspendue ne pourra refaire surface. Le jour où la jeunesse estudiantine sera écoutée, la réforme pourra naître.


Le Président demande à ses compatriotes de faire des efforts. Le jour où la "planche à billets" fonctionnera autant pour les plus pauvres à égalité des plus riches, il sera le champion des bonnes réformes.