La démographie havraise encore négative selon les données de l'insee. Le chiffre publié au premier janvier sont à la baisse. De 181.332 habitants la V.D.H. passe à 179.783 âmes (presse du 9 janvier 2012).
Ces chiffres sont inquiétants pour la fiscalité locale. La baisse enregistrée pèsera sur les impôts locaux déjà assez élevés. Perdre 1 549 habitants tue la dynamique commerciale et culturelle.
Cette hémorragie perdure depuis plusieurs décennies. En 1978, lorsque j'étais recruté à la mairie du Havre, il y avait 219.584 habitants. Depuis 39 801 habitants ont décampé. Ce chiffre font comme neige au soleil. Pourquoi ? il a bien des questions qui se posent !
La ville voit disparaître ses industries. Elle manque des ambitions économiques. Un excès de soins pour attirer le tourisme ne peut fonctionner lorsqu'il a peu de chose à apprécier. La reconnaissance du patrimoine de l'humanité par l'UNESCO semble intéresser peu de monde. Le Havre est une ville de béton et non de vieilles pierres comme espèrent trouver les découvreurs du monde entier.
Les habitants partent peu à peu et le risque demeure. La ville deviendra une cité dortoir et étudiante. Ce n'est pas un atout assurément positif.
Soyons fiers d'être havrais mais pas du déclin.
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