Une affaire ultra délicate est à traiter par la justice. Un médecin urgentiste à l'hôpital de Bayonne, accusé d'euthanasie active sur neuf patients, va en payer les frais.
Encore une fois, l'incapacité des gouvernants de prendre une décision saine et reconnaissante, en faveur d'un nombre de médecins et infirmières ayant l'obligation morale d'assumer leurs pleines responsabilités. Face aux technocrates politiques et administratifs, les personnages des milieux médicaux devront supporter les méfaits des incompétents pour solutionner la situation d'un malade en douleur atroce en fin de vie.
Hier, c'était l'affaire Humbert qui avait défrayé la chronique. C'est de là que la loi Léoneti était promulguée. Elle soulageait les responsabilités des médecins mais n'apportait rien aux patients en souffrance physique extrême.
Auparavant, il y avait l'affaire Malèvre, infirmière accusée de pratiquer l'euthanasie active, était jetée en prison comme une vulgaire criminelle.
Aujourd'hui, le Docteur Bonnemaison est suspendu de ses fonctions par le ministre de la santé. Comme ses gestes ne sont pas couverts par la loi, il n'aura plus le droit d'exercer son rôle de médecin et la prison sera son prochain studio.
Peut être que l'après 2012 euthanasiera les actuelles lois et donnera un nouveau souffle pour le droit de mourir dans la dignité.
Naître n'est pas un choix, ne plus vivre doit l'être !
1 commentaire:
faudrais que tu ailles voir le film intouchables
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