Depuis une assez longue période la révolte sociale pousse et s'épanouit largement comme une fleur au printemps. Les syndicats de salariés grognent régulièrement comme dans d'autres pays européens. Le monde des travailleurs crie au secours parce que l'Etat leur vole le temps libre après 60 ans. Des esclaves sont condamnés à assurer l'avenir économique des plus riches. Ce n'est pas terminé puiqu'il faudra, à l'avenir, travailler jusqu'à l'âge de 70 ans. Les marchands de déambulateurs vont gonfler assurement leur portefeuille en billets de douze étoiles et peut être aussi avec les billets verts.
N'est-ce pas un comble d'obliger les sexagénaires à produire plus longtemps alors que les patrons ne veulent pas embaucher de nouvelles recrues quinquagénaires. paraît-il que l'usure physique diminue la rentabilité au niveau du boulot. A l'heure où le rendement au travail doit être intensif, rien ne peut nous étonner.
Comment l'Etat refuse la retraite à 60 ans alors qu'il accepte de financer 2 700 000 chômeurs déclarés officielement (officieusement probablement le double). Pourtant, ces derniers laissés entre parenthèses sont indéniablement exclus des responsabilités sociales dans une société qui a soif d'une grande production.
Il faut croire que le couple Sarkozy-Fillon, possède une calculette qui fonctionnent à l'envers. Le cadran doit afficher les zéro en premier et les chiffres de 1 à 9 après la virgule. Nos exécutifs d'état devraient retourner à commencer par l'école primaire...
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