L'abstention est un phénomène qui prend de l'ampleur en fonction des élections locales et nationales. Les urnes sont un moyen de sanctionner les personnages politiques gérants le pays contre les éléments les plus élémentaires nécessaires au bien-être de chacun. Il suffit de constater actuellement le désastre colporté par le chômage, le droit à la santé courant vers une dérive jamais connue depuis la période des 30 glorieuses. Pour ma part, je ne rate pas une élection. Est-ce un bon devoir ? Je me pose la question. En Belgique, le vote est obligatoire. C'est une atteinte aux libertés et une forme de dictature.
Alain Duhamel, journaliste, dit qu'il ne faille pas comptabiliser les bulletins blancs. Je pense qu'il est en contradiction avec lui même. l'électeur a fait un geste citoyen au vote secret, donc, aussi respectable que d'autres votants.
Dominique Lausoy, juriste universitaire, dit aussi : les votes blancs n'ont pas à être comptés dans les suffrages exprimés puisque, justement, il ne sont pas l'expression d'un choix. Dans cette hypothèse rien ne sert d'aller voter. C'est aussi une liberté fondamentale. N'est il pas en contradiction avec lui même ?
Le choix c'est de savoir s'il faut sauver la démocratie ou courir vers une dictature. Si les candidats passaient moins de temps à se quereller pendant une campagne, les électeurs iraient aux urnes sans dégoût et assureraient le droit civique avec compassion.
L'abstention est de la faute de certains candidats irresponsables.
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