J'ai pris connaissance des 11 professions de foi de chaque liste représentant les candidat(e)s aux régionales 2010. Une seule liste à cité le souhait de réétudier les problèmes d'insertions des personnes handicapées en milieu ordinaire de vie, entre autre, améliorer leurs futures situations professionelles. Le handicap laisse indifférent la majorité des candidat(e)s. Même, les "plus grandes gueules" ont passé outre d'un problème aussi grave que le reste des sujets traités. Pourtant, les régions sont en charges d'universités, lycées, transports, etc ... Lorsqu'on ne favorise pas les jeunes personnes handicapées à étudier et se former, c'est une insertion dans la société assurément ratée. Le transport, l'accessibilité urbaine et architecturale sont une obligation première pour assainir le début d'une vie sociale et culturelle des citoyens ayant des problèmes de santé et en situation de handicap. Comme d'habitude, les candidat(e)s ont tendance à faire un tri sélectif trop sévère dans leurs engagements. Des mensonges aux propositions "tape à l'oeil", parfois, ça me donne envie de vomir avant d'aller aux bureaux de vote. En demandant une communion solennelle trop douce, ils sont obligatoirement éliminés de la course. C'est tant mieux ! Il n'est pas possible de pleurer pour améliorer la démocratie ... ou une dictature ... en racontant des âneries ...
Pauvres candidats, replanter des cellules dans le cerveau ... arroser la tête pour faire repousser les pensées ... elles vont surgir et s'épanouir ...
2 commentaires:
Bonjour Monsieur,si vous lisez la profession de foi de la liste DEBOUT LA NORMANDIE vous lirez une idée pour un meilleur accueil des handicapés, au travail.nous sommes peut etre rares.merci à vous rémi.
Quand l’handicap rencontre la précarité
Les enfants handicapés (trisomiques, autistes…) peuvent intégrer une place en école primaire dans la mesure où un poste d’AVS (fameux contrat d’avenir très précaire et sans avenir) est mis en place pour recevoir l’enfant.
Effectivement, dans ce cas précisément,sans douter de la bonne volonté de l’AVS, les parents de ces enfants handicapés se retrouvent vite face à un dilemme quant à leur avenir, parce que cet emploi est trop précaire pour être sérieux. L'AVS est simplement en transition entre le chômage et une intégration qui n'aboutira jamais.
L’AVS n’est pas un éducateur spécialisé même si certains ont des licences en sciences de l’éducation, des licences en psycho, l'AVS n’est pas non plus un aide-soignant et pourtant certains peuvent être amenés à pratiquer des actes de soins auprès de l’enfant.
Ici deux précarités :
- la prise en charge d’un enfant handicapé
- l’AVS, également EVS c'est-à-dire administratif dans une école, bibliothécaire, coursier et dans une autre en charge d’un enfant handicapé, tout cela en 26 heures qui s’étirent souvent sur un 35 heures (sans heures supplémentaires payées) et des multiples fonctions et compétences non reconnues, pourtant sur le bulletin de salaire une seule fonction apparaît : aide administratif en rapport avec un salaire médiocre qui permet à peine le règlement des factures.
Mais bon ! nos politiques sont très forts pour nommer ces contrats précaires, il y a 20 ans nous avions les « TUC », bientôt les « CAV » actuels seront remplacés par le CUI.
Précarité assurée, qui reste néanmoins un faible moyen pour ces enfants en situation d’handicap.
Le Havre centre ville
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