Depuis plusieurs années la plage havraise à été réaménagée sur toutes ses faces. Lorsque je suis arrivé vers la Porte Océane, en 1976, le littoral havrais était entièrement accessible aux personnes à mobilité réduite (plan incliné pour se promener sur le sable, cheminements carrossables pour se rendre au village des cabanes et pour aller chez les commerçants.) Depuis la modernisation, avec une digue promenade surélevée, très peu de lieux sont approchables par les fauteuils roulants, poussettes, etc ... La digue est un barrage artificiel pour toutes les personnes en situation de handicap. Chaque année, le Maire reçoit les doléances à cet effet. Rien, ou presque, ne bouge pour autant.
Malgré tout ce dilemme la Ville du Havre reçoit les labels "Pavillon Bleu" et celui de "Tourisme Handicap". Le règlement de l'obtention du "Pavillon Bleu" exige l'accessibilité de tous les lieux de la plage. Comment la F.E.E. (Fondation pour l'Education à l'Environnement) ferme les yeux sur la réalité des problèmes d'accès aux endroits réputés pour un bon ressourcement ? Quant au label "Tourisme Handicap" le classement se certifie conforme par deux visites de la commission, une en septembre & octobre (fin de la saison estivale) et la seconde en février alors que la plage est encore toute nue en cette période hivernale. Une question se pose : Où est la crédibilité de ces deux organismes ? La Ville du Havre s'honore, par exemple, "le tiralo" petit appareil utilisable en marées basses et ensoleillées. Il suffit de calculer la durée des marées en cohérence avec le soleil pour savoir que les "tiralos" servent peu ou presque inutiles. De plus, il n'y a plus de plan incliné à la découverte du sable.
En conclusion, avec une volonté politique suivie d'un budget adéquat, la plage pourrait devenir le "second Deauville havrais" ! Réflexion faite : Quel avenir la municipalité laisse espérer à l'humanisation de l'espace curatif et touristique havrais ?
P.S : La presse havraise du 2 juillet 2008 a largement relaté : "Sur la plage la galère des handicapés".
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