mercredi 2 mars 2011

LE HAVRE : pergolas détruites à l'H. D. V.


Les jardins de l'Hôtel de Ville sont, tout d'un coup, déshabillés à cause des pergolas passées à la tronçonneuse pour l'aménagement du tram. Fallait-il pour autant en faire un bois de chauffage ? J'avais cru comprendre qu'un projet de réinstallation était destiné aux Jardins suspendus ! Il me semblait que c'était une perspective judicieuse. J'admets qu'il ne fallait pas cacher les colonnes de l'hôtel de Ville. Le Parthénon havrais ne méritait pas d'être dissimulé derrière une boiserie recouverte de végétation et, plus particulièrement, depuis le classement patrimoine de l'humanité par l'Unesco.
C'est pergolas, apparemment en bois exotique avaient coûté 1.779.000 francs en 1988 T.T.C. En 1990, une demande complémentaire pour un budget de 184.328,12 francs à été sollicité au Conseil Municipal. Le montant des aménagements était ainsi portés à 2.761.519,75 francs T.T.C. Bien entendu, l'achèvement des travaux à certainement grossit les factures encore beaucoup plus lourdes ! A force de sollicter des compléments le budget à probablement explosé avec les imprévus... Il fallait ensuite paver les sols des galeries et les végétaliser...

Si un bois exotique à été utilisé, en plus du chêne, ça été une participation à la déforestation des forêts sans doute africaines. Avec des importateurs peu scrupuleux, tout va toujours bien pour le "fric"...


Même la pergola posée en profondeur des jardins a été sacrifiée. Pourtant, le tram n'ira pas à cet endroit...


Le menuisier fabricant, ayant joué un rôle d'artiste en bois, doit vivre une amertume pour constater que son oeuvre est destinée aux belles cheminées des pavillons plus resplendissants..


Décidément, la municipalité, actuellement aux affaires de la ville, veut absolument effacer, coûte que coûte, les traces de l'ère communiste. Mais enfin, l'aspect négatif n'était tout de même pas une chape de plomb sur la porte océane !


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