lundi 1 février 2010

POMPIERS : Services payants...


La presse a largement détaillé les futures facturations de secours, notamment en Seine-Maritime, apportés par les sapeurs-pompiers. En sorte, encore une franchise de plus supportée pour ne pas prendre le risque de mourir ou être ruiné matériellement des suites d'un très grave accident.... Voila aujourd'hui un vieux service public auprès de la population qui, peu à peu, va tranquilliser uniquement ceux qui n'ont pas à craindre le taux des factures. Encore une fois, le risque de placer les personnes au niveau de la "non assistance en personne en danger" sera plus étendu.
Il faudra payer pour la destruction d'un nid de guêpes ou de frelons pourtant dangereux avec un excès de piqûres pour les premières et mortel avec une seule pour les seconds. Pourquoi maintenant, les services des sapeurs-pompiers ignorent l'attitude des différents insectes plus ou moins nocifs sur la personnes.
Si un chat, voire un chien, se trouvent bloqués sur toit, ou dans une fosse, faudra t-il pour autant les laisser mourir pour assurer des économies substantielles ?
Quant aux inondations, si les villes cessaient de modifier l'urbanisation à l'aveuglette, les eaux pourraient s'écouler sans obstacles inventés par l'homme. La Ville du Havre en est un exemple flagrant ! Toutes demandes d'interventions sont forcément à caractère humain. Faire payer un secours quelque soit est un "racket" de plus, surtout émanent d'un service public. Chacun sera tenté d'éteindre un incendie bénévolement, de prendre en charge un blessé sans en mesurer les risques. Je pourrais en définir de nombreux exemples. La Seine-Maritime veut se rallier sur de mauvais modèles français. Sauver des personnes et des biens doit être toujours une vocations sans conditions. La solidarité aura une pétale en moins. Le caractère bénévole est en voie de disparaître. Les pompiers devraient obtenir une situation professionnelle égale à celle des militaires. Demain les services de secours seront l'équivalent de ceux des U.S.A. La qualité des services publics sera mort faute de secours voués par la grande solidarité nationale.

Ça sent le roussi !

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