lundi 9 mars 2009

NUCLEAIRE et radioactivité


Pendant une semaine, à l'Hôtel de Ville du Havre, une exposition était organisée par l'I.R.S.N. (Institut de Radio protection de la Sécurité Nucléaire). Techniquement, elle était parfaite pour convaincre le public du bienfait de l'exploitation nucléaire afin de subvenir à une production et consommation d'électricité, en France.

La dangerosité des rayonnements ionisants est évoquée mais, l'utilisation de l'énergie nucléaire sont étudiés pour être réduits, maîtrisés et contrôlés. Pourtant, l'accident de Tchernobyl est exposé avec des photos. Tout de même, de quoi être effrayé connaissant le projet d'un E.P.R à Penly.

Je pense qu'aujourd'hui, si Henri Becquerel et le couple Joliot-Curie était encore de notre monde, ils regretteraient leurs grandes découvertes.

Quelques jours avant l'exposition, un documentaire, assez complet, était présenté par Elise Lucet à la télévision. Celui-ci, à démontré les plus flagrantes contradictions en rapport avec l'expo de l'I.R.S.N.

Dans les régions du Limousin et de l'Auvergne, Il y a de nombreuses tonnes de résidus radioactifs émanant des carrières de pierres servant à extraire l'uranium. Les déchets ont été utilisé pour des remblais là où il y avait de la place libre. On les retrouvent sous le parking du stade de Gueugnon, sous un autre à l'orée d'un bois pour stabiliser l'entrée d'une aire de jeux. Aussi grave encore, une route traversant un village a aussi été stabilisé par ces fameux résidus, voire, sous un lotissement de plusieurs pavillons.

A l'exposition, il y avait des échantillons de pierres radioactives. L'un était du Limousin. Il suffisait de placer le geyser et les crépitements étaient assurés. Elice Lucet a présenté au Ministre de l'environnement (M.Borloo), un échantillon du Limousin et le geyser a fonctionné dans le cabinet du Ministre. Selon lui, il ne le savait pas. Parfois, il est facile de prendre les gens pour des c . . . Monsieur Borloo devrait encourager un peu plus les exploitations des énergies renouvelables et réduire les déchets de m . . . . . avant les prochaines générations.

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