Aung San Suu Kyi, lauréate du Prix Nobel de la Paix, a gagné la majorité parlementaire sous le nez d'une junte militaire qui a tué des moines et de nombreux civils opposants au régime.
Cette nouvelle personnalité birmane, longtemps assignée en résidence surveillée aura peu de possibilités pour faire évoluer une démocratie dans un milieu où les militaires se comportent comme Pinochet le faisait au Chili.
Il lui faudra le soutien d'un grand nombre d'Etats démocratiques du monde entier pour faire disparaître un gouvernement avec la culture du fusil constamment au bout des doigts.
Les militaires birmans en prison, bien évidement, Aung San Suu kyi au pouvoir, OK !
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