L'abstention habituelle aux élections européennes n'est pas la bonne excuse pour accepter une claque, surtout, à l'encontre du Parti Socialiste. Quant une campagne est menée avec de l'anti-Sarkozy, il y a des voix, logiquement, en moins a glaner. Depuis la présidentielle, au nom de la Rose, deux "bonnes femmes" n'ont cessé de "se crêper le chignon". Drôle d'image pour convaincre les fans du rosier. En plus, la brèche est élargie par le dissident Jean-Luc Mélanchon, ex-P.S., par la création d'un nouveau parti. Le Parti Communiste à eu tort de s'unir avec ce "petit poucet". Encore une élection, le P.C sera plus moribond que jamais alors qu'il pourrait refaire surface en changeant de nom. Le leader du Modem s'est trompé en parlant d'une affaire déformée et jamais justifiée, vieille de 30 ans, contre Dany "le Vert". Le bilan du dernier débat télévisé "bordélique", c'est l'Europe Ecologie qui a récolté les fruits semés par les adversaires. Avec ce scrutin à un tour, la droite unie a gagné. La gauche émiettée, à en grande partie, perdu tous ses atouts.
La droite, à tort de porter son orgueil en haut du chapiteau politique. Si aujourd'hui, il y avait un scrutin majoritaire, la gauche unie serait au premier plan. Déjà, si on additionne le score des écolos et P.S il serait bien avant l'U.M.P.-N.C. Cohn Bendit, avec Eva Joli et José Bové, ont bluffé tout le monde. L'homme de mai 68 est toujours puissant. Je l'ai bien connu pour avoir été candidat sur sa liste des européennes 1999. Il n'a pas changé. Il a encore la force de lancer "des pavés dans la mare". Quel avenir reste t-il à la gauche ? Cette dernière gifle suffira t-elle pour les prochaines régionales ? Les grands mères et les grands pères du P.S. sont condamnés à ouvrir les responsabilités aux jeunes. Ou au contraire, c'est une atrophie d'intelo-politique qui achèvera le groupe.
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