jeudi 30 avril 2009

TOTAL (bis) de l'argent publique pour assurer le faux naufrage


Total annonçant 193 suppressions d'emplois dans ses unités Normandes. En même temps, 14 milliards d'euros de bénéfice en 2008. Ce qui peut étonner les contribuables, c'est l'aide financière que propose Antoine Rufenacht, président de la C.O.D.A.H. Il veut verser 30 millions d'euros au nom de l'intercommunalité. Jean-Paul Lecoq, vice président de la C.O.D.A.H, refuse que l'argent publique soit donné au groupe Total auteur de licenciements malgré le pactole réalisé en 2008. Jean-Paul Lecoq est aussi député maire P.C. de Gonfreville l'Orcher, fief de la raffinerie de Normandie. Son dynamisme est remarquable et il doit être soutenu pour faire échec à la tentative élaborée, par abus de pouvoir et de l'intelligence d'Antoine Rufenacht. Martine Aubry, première secrétaire du P.S., demande à Total de rembourser les aides publics qui ne font que renforcer les gros capitaux du groupe et plairent aux actionnaires toujours plus gourmands. Le président de la C.O.D.A.H. fait encore une erreur de gestion pour satisfaire, probablement, ses amis. Il a dit que c'est l'argent de la taxe professionnelle. Si je comprends bien, c'est un aller-retour de budget en budget ! Drôles de manières de gérer l'argent publique émanant de tous les contribuables.

Tout pour les plus riches, rien pour les plus pauvres !

jeudi 23 avril 2009

CHOMAGE la cocotte-minute va exploser !


Chaque semaine les informations exécrables annonces des suppressions d'emploi par milliers. Il y a des séquestrations comme chez Caterpillar. Le Président de la République veut mettre fin à ces méthodes visant à sauver le travail. Il n'y arrivera pas sauf s'il abolissait le droit de grève prévu dans la constitution de 1958. Chez les salariés de Continental, il a eu le saccage des bureaux de la Sous-Préfecture de Compiègne. Le Premier Ministre veut saisir la justice. Il n'a rien compris aux crises de colère des salariés floués par un système économique organisé par la mondialisation pro-américaine. Les actes orchestrés par les travailleurs de nos grandes industries sont compréhensibles. Il n'y a rien de prémédité. Ces réactions agressives sont comme une pulsion. Rien ne peut arrêter ce genre de phénomène. Il faut savoir qu'en France le "QUART-MONDE" existe. Quand les travailleurs sont sur la touche, ils ont peur d'avoir faim avec leurs familles. Si la justice intervient il y aura le feu aux poudres !


La crise financière est une réalité mais, entre temps, les grands cadres s'en sortent avec des stocks-options ou des parachutes dorés. De quoi énerver les petits employés qui se voient subir l'extraction des recettes acquises par leurs efforts. Dans des situations si graves, le partage doit être équitable. Il y aurait de meilleurs consommateurs ainsi la croissance serait d'un niveau supérieur et créerait des emplois. La politique financière dépend de la loi du plus fort. Ça ne peut plus durer. Sinon demain, une révolte nationale pourrait éclater et risquerait d'être plus forte que celles de 1936 et 1968. Encore après tout, si ça pouvait effacer le système actuel égoïste mené par nos dirigeants, pourquoi pas !

mercredi 22 avril 2009

L'HOMME DE LA NEGRITUDE N'EST PLUS DE NOTRE MONDE mais,...

Aimé Césaire est mort il y a un an dans son île natale, la Martinique. Les martiniquais n'oublieront jamais l'homme qui inventa le concept de la négritude avec le sénégalais Léopole Sédar Senghor et le guyanais Léon Gontran Dumas. Ils ont ainsi prouvé que la culture des noirs était aussi forte que celle des blancs. Les trois camarades avaient atteint un niveau d'études supérieures à Paris. Ils constataient l'horreur d'être noir parmi les blancs.
Aimé Césaire avait adopté la politique communiste pour être élu Maire de Fort-de-France et Député à l'Assemblé Nationale. Il espérait défendre les droits des noirs à égalité de ceux des blancs. Déçu du Parti Communiste, il se retirait pour créer le Parti Progressiste Martiniquais. Après la démission de ses deux mandats, il se représentait à nouveau, sous la bannière de sa formation pour obtenir 82% des suffrages. Le ras-le-bol de la colonisation l'incite à faire campagne pour l'autonomie de la Martinique et celle des autres départements des Antilles. Il ne supportait pas le médiocre système économique français. Aujourd'hui, la Martinique n'est toujours pas autonome. Un jour ou l'autre, la fin d'une réelle occupation du territoire sera aussi une révolution culturelle et politique. 47 années de députation et 56 comme Maire de Fort-de-France le laisse, malgré sa mort, toujours influant aux caraïbes. Il a marqué l'histoire de la Martinique sur toutes les îles antillaises. Il n'est plus possible d'oublier ce grand humaniste. Certains proposent d'intégrer sa dépouille au Panthéon parisien. Cela serait, vis-à-vis des martiniquais, une faute. Il est encore le père de l'île, il le sera toujours. Je serais favorable qu'il ait, un mausolée à Basse-Pointe où il est né. De plus, sa maison natale en ruine, pourrait être sauvegardée pour un retour logique, ou bien, pourquoi ne pas y construire une sorte de panthéon ? Victor Scholcher, père de l'abolition de l'esclavage, pourrait y être rapatrié auprès des siens. Ce serait le plus bel hommage rendu aux antillais. Ces deux hommes reposeraient sous les cocotiers et le soleil là, où ils ont brillé, avec un humanisme perpétuel !

lundi 20 avril 2009

PERSONNES AGEES on meurt de froid


Sur le site du "Havre est à vous" j'avais parlé de la longue canicule de l'été 2005 où l'excès de chaleur avait à son actif provoqué 15 000 victimes chez les personnes âgées. Pour la plupart elles ont passé de vie à trépas parce qu'elles avaient soif.

Aujourd'hui, une information du 15 courant, écrite et parlé, nous annonce que la vague de froid qui a sévit en France, de janvier à février, plus l'épidémie de grippe ont provoqué près de 6000 décès supplémentaires. Les personnes âgées de plus de 85 ans seraient les principales victimes selon l'Institut de Veille Sanitaire.

Encore une fois, ce qui est prévisible a été vraisemblablement négligé. 6000 morts, c'est un records par rapport aux trois années précédentes.

Mais où sont les familles et les services sanitaires et sociaux ? Le maintien des seniors, à domicile, est souhaitable parce qu'il est plus humain que les trop nombreux mouroirs encore existant dans notre société. Pourtant, il ne faut pas oublier que nous vivons sous la 5ème puissance économique mondiale ! Pour le bien-être de ces "vieux", les responsabilités sont plus lourdes et un manque de soutien sanitaire est évident. Les familles n'ont plus les moyens d'apporter des aides morales, matérielles et, financières. Où sont les politiques pour donner l'appui nécessaire à la survie de ceux qui nous ont donné la vie ?

Combien faudra t-il de canicules et de périodes glacières afin d'obliger l'Etat à humaniser la vie des seniors ?

jeudi 16 avril 2009

MONUMENT restant de l'ancienne Caserne Kléber au Havre 129e


Depuis quelque temps des rumeurs tangibles survolent la Ville du Havre. La municipalité souhaiterai démolir la Porte de le Caserne Kléber, figure d'un souvenir du bombardement de la dernière guerre. Les Associations des Anciens Combattants sont tristes de voir le reste de la Caserne disparaître. Cette Porte est un vestige architecturale magnifique où le Maire devrait déposer, chaque année, une gerbe en hommage aux militaires tués lors du bombardement de septembre 1944. Des soldats ont certainement été victimes dans l'enceinte du 129e. Certain ont franchi cette porte pour ne pas en ressortir, mais aussi, d'autres sont ressorti pour aller mourir sur un champ de bataille. Alors, pourquoi ne plus honorer ceux qui étaient derrière la porte de la mort ? C'est affolant de supporter des décisions sans intérêts. La Porte Kléber est un monument naturel pour commémorer septembre 1944. Détruire ce symbole provoquera une fracture morale. C'est un accroc envers ceux qui ont laissé leur vie. Demain, un bulldozer succédera probablement aux canons. Que faire face aux destructeurs havrais ?

mercredi 1 avril 2009

PARACHUTES DORES

Parachutes dorés : Stocks-options, bonus ou surprimes pour les grands patrons du cac 40 en départs forcés. Ce sont des centaines de milliers d'euros qui disparaissent impunément comme un glissement de terrain. Ces patrons devraient aussi être appeler "partons voyous", après des licenciements massifs dans leurs entreprises, ils partent souvent avec un portefeuille surgonflé. Ensuite, ils se reposent, probablement, dans des somptueuses villas pour se dorer la p....... sous un soleil radieux, généralement, face à la méditerranée. Pendant ce temps, chaque mois, plusieurs milliers de salariés s'enfoncent dans le gouffre. Tous ces grands chefs d'entreprises accusent la crise financière alors qu'ils terminent leurs carrières avec des finances émanent souvent des contribuables. Si 90% de leurs superbes magots revenaient dans les caisses publiques, les chômeurs forcés seraient mieux aidé. L'Etat aurait de meilleurs budgets pour assainir le fonctionnement des hôpitaux, des services de proximités pour faciliter la vie des personnes âgées et handicapées et, beaucoup d'autres domaines médicaux sociaux, mais en premier lieu sauver de nombreuses entreprises.

Aujourd'hui, on fabrique des chômeurs. Afin d'interdire les parachutes dorés, le premier Ministre a fait publier un décrêt, insuffisant pour les syndicats et opposition. A force de vouloir tout privatiser, il y aura demain des parachutes dorés en or massif.