lundi 7 septembre 2009

SECURITE SOCIALE : Le trou noir


Encore une fois, les malades vont subir les effets d'une gestion déplorable de la Sécurité Sociale. Pour combler le déficit, le forfait hospitalier va passer de 16 à 20 euros (+ 25 %). Certains médicaments vont être déremboursés ou d'autres le seront sur un barème de remboursement qui doit passer de 35 à 15 %. Chaque année, le déficit est en forte hausse. Le gouvernement adopte toujours une politique de replâtrage qui ne peut durer que 12 mois. Les patients atteints de maladie chronique sont les premiers à subir une gestion archaïque. Avec un organisme qui est le fourre-tout de la solidarité, le problème demeurera sur une très longue durée. Si on informait, poste par poste, les raisons du déficit plutôt global, chacun des assurés pourrait trouver une clareté du manque à gagner. Si on persévère sur le mode de gestion actuel, les malades à 100 % n'auront plus les moyens de survivre. Aujourd'hui, le 100% existe sur papier mais dans les faits, c'est une escroquerie maquillée. J'en sais quelques choses, atteint d'une grave maladie mon 100% coûte très cher. Des médicaments utiles pour lutter contre ma maladie, à caractère évolutive, ne sont plus, ou partiellement, remboursés. Il y a aussi des objets plutôt orthopédiques qui sont normalement pris en charge. Exemple : une paire de chaussettes de contention valent 30 euros. A 100% , je paie 12 euros de mes deniers. Et, ce n'est pas tout ....

J'ai l'impression de revenir à l'époque hitlérienne ou le führeur souhaitait ne plus soigner les impotents. Ceux-ci mouraient plus vite. Les malades et les vieux étaient considérés inutiles au service de la société économique. Ils devaient disparaître dès que possible. Il était ainsi souhaité d'éviter de grèver l'économie du pays.

Il est temps que les personnes, victimes de décisions politiques, manifestent leurs désapprobations en s'adressant aux grands élus de l'U.M.P (Union en Mouvement Populaire). Pour exiger une autre thérapie financière, et plus solidaire envers les plus faibles, pourquoi pas créer une autre U.M.P. (Union des Masses Populaires) ? Ne serait-ce pas une concurrence loyale pour enrayer les erreurs du capitalisme français animé par les plus gros égoïstes humains ?

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