lundi 20 avril 2009

PERSONNES AGEES on meurt de froid


Sur le site du "Havre est à vous" j'avais parlé de la longue canicule de l'été 2005 où l'excès de chaleur avait à son actif provoqué 15 000 victimes chez les personnes âgées. Pour la plupart elles ont passé de vie à trépas parce qu'elles avaient soif.

Aujourd'hui, une information du 15 courant, écrite et parlé, nous annonce que la vague de froid qui a sévit en France, de janvier à février, plus l'épidémie de grippe ont provoqué près de 6000 décès supplémentaires. Les personnes âgées de plus de 85 ans seraient les principales victimes selon l'Institut de Veille Sanitaire.

Encore une fois, ce qui est prévisible a été vraisemblablement négligé. 6000 morts, c'est un records par rapport aux trois années précédentes.

Mais où sont les familles et les services sanitaires et sociaux ? Le maintien des seniors, à domicile, est souhaitable parce qu'il est plus humain que les trop nombreux mouroirs encore existant dans notre société. Pourtant, il ne faut pas oublier que nous vivons sous la 5ème puissance économique mondiale ! Pour le bien-être de ces "vieux", les responsabilités sont plus lourdes et un manque de soutien sanitaire est évident. Les familles n'ont plus les moyens d'apporter des aides morales, matérielles et, financières. Où sont les politiques pour donner l'appui nécessaire à la survie de ceux qui nous ont donné la vie ?

Combien faudra t-il de canicules et de périodes glacières afin d'obliger l'Etat à humaniser la vie des seniors ?

1 commentaire:

Med'celine a dit…

Où passent les sous de la Pentecôte? Je suis malheureusement d'accord avec vous sur le phénomène "mouroir" des maisons de retraite. C'est déprimant, ça manque de personnel en général, les gens sont laissés pour compte, il y a peu de visites... Mais quand le maintien à domicile est impossible, et qu'aucun dossier n'a été fait, cela se termine aux urgences (acte traumatisant et décompensant le fragile équilibre de la personne âgée), ce n'est pas mieux... La prise en charge des aînés est toujours difficile.