L'épouse de Jean Mercier souffrait d'une arthrose chronique. Cela devenait un calvaire pour le couple. Josyanne, 83 ans, avait déjà tenté à plusieurs reprises de mettre fin à ses jours. Jean Mercier était le seul à comprendre qu'il fallait en finir. S'il n'avait rien fait, son épouse lui aurait amplement reproché de la laisser souffrir pour rien.
J'admire le courage de cet octogénaire, qui là aussi, était bien seul face aux affaires Sanitaires et Sociales. Le parquet proposait une condamnation de 3 ans de prison avec sursis.
Si seulement on pouvait évoluer vers le droit à l'euthanasie active, ce genre de situation n'existerait probablement pas. Le jour où les politiques auront autant de courage pour se décider à faire une loi bien plus humaine qu'on ne pourrait le laisser paraître, ce genre de fait divers n'existerait probablement plus.
Euthanasie est un mot bien français....